Joutes de l'Aven. De beaux duos au soleil

La première partie des Joutes de l'Aven, celle réservée aux sonneurs, s'est déroulée samedi et dimanche, avec cette année encore une organisation perturbée par les caprices de la météo. Ainsi, la randonnée « sur les pas de Boulig Koz » qui était organisée samedi après-midi a été fortement boudée, les chemins étant jugés bien impraticables.  

Au même moment l'association Kernévelloise proposait une initiation de danses à la salle polyvalente. C'est Ronan Runavot, du cercle de Saint-Évarzec qui officiait en qualité de professeur. Une vingtaine de danseurs ont participé à cette session, consacrée aux danses du terroir Aven.

La pluie d'abord et puis...

Une météo désastreuse qui n'a néanmoins pas trop perturbé l'affluence au fest-noz du samedi soir, animé par le groupe Ruz réor et Ellian Paddy. Dimanche matin, avec la réapparition du soleil, les concours de sonneurs ont pu avoir lieu sur le parvis de l'église, un moment en plein air apprécié à sa juste valeur par les quelques spectateurs présents.

En couple koz, ce sont Riou et Beauchamp qui l'ont emporté, et se sont qualifiés pour le championnat de Bretagne à Gourin.

En couple braz, Gestin et Carion ont décroché leur place également pour Gourin, devant Lothodé associé à Raud, et Argouarc'h associé à Briant.

Les joutes de bombardes annulées

Il n'y a pas eu cette année de joutes de bombardes, faute de concurrents, une situation jamais rencontrée par l'association. « C'est une situation qui nous échappe, peu de joueurs s'attaquent aux mélodies du terroir Aven, c'est une musique très mélodieuse, très exigeante sur le plan de la technique, mais qui n'est pas prévue pour danser et semble donc moins jouée. C'est un problème auquel je ne peux apporter de solution, il faudra voir dans le futur pour envisager d'autres pistes », explique Hervé Goyec, responsable de la gestion du concours et de la bonne application du règlement
Quant aux joutes de bombardes, où deux joueurs s'affrontent sur deux thèmes de danse du répertoire traditionnel breton. Pour Yves Bernard, cheville ouvrière de l'association, l'équipe devra adapter la formule. « S'agissant de ce concours initié par Alan Stivell en 1970, à Lanvénec, l'exigence technique est tellement importante qu'il faut vraiment avoir un excellent niveau. Les musiciens appréhendent cette épreuve.  »
 Le fest-deiz, quant à lui, animé par les groupes des Kranterien et de Mad E Mos a connu une bonne affluence, les danseurs ont pu profiter de la salle polyvalente tout au long de l'après-midi.