28 juillet 2004
Pas de problèmes majeurs pour l'organisation de la fête, ni pour toute la logistique lors de l'événement. Les bénévoles sont nombreux et la motivation est forte; les Joutes de Kernével sont maintenant une machine bien rodée et la convention signée cette année avec la Fédération War'leur pèse aussi dans la balance.
Déficit de visiteurs
Le problème se situe dans l'impact auprès du public. Les joutes accueillent principalement des personnes évoluant, de près ou de loin, dans le milieu de la danse ou de la musique bretonne, mais le nombre de visiteurs «extérieurs» (470 entrées payantes), «est insuffisant», estime Yves Bernard, président du comité. Cette année a une nouvelle fois confirmé la notoriété des Joutes kernévelloises auprès des musiciens et danseurs, venus nombreux des quatre coins de Bretagne.
Mais pour les organisateurs, certains concours doivent être repensés, afin de les rendre plus attractifs pour le public. Les festoù-noz, du samedi et du dimanche, remportent un bon succès et attirent les danseurs du secteur; «il manque pourtant du public malgré la qualité du spectacle», continue Yves Bernard. Quant à la restauration sur place, 500 personnes environ se sont restaurées sur la fête cette année. Le menu du Kig-ha-farz, s'il est plus attractif, a aussi l'inconvénient d'un coût élevé.
Des questions
Les Joutes de Kernével, qui rassemblent ceux qui gravitent dans l'univers traditionnel de la danse et la musique bretonne, resteront-elles à Kernével ? Faut-il déplacer la fête dans un autre lieu, trouver d'autres partenariats, mobiliser plus d'associations, créer d'autres attractions ? Autant de questions que devront résoudre les membres du comité, avant la prochaine édition, en 2005.
