Joutes de l'Aven. Valoriser un patrimoine

Les Joutes de l'Aven : au-delà de la fête qui aura dix ans cette année, cet événement est aussi un bel outil promotionnel du terroir, dont les organisateurs veulent se servir pour mettre en avant des savoir-faire.La fête des Joutes de l'Aven a dix ans cette année. Née à Kernével, cette vitrine de la culture et de la tradition bretonne sert également de cadre aux concours qualificatifs pour le championnat de Bretagne de musique bretonne. Après s'être construit une bonne renommée, l'association crée une nouvelle dynamique autour du riche patrimoine du territoire Aven.

Partager les savoirs et savoir-faire

La section « patrimoine » ne cesse ainsi de rassembler des personnes de tous horizons géographiques et culturels de l'Aven. L'équipe qui s'est constituée se mobilise autour d'un projet fédérateur, évolutif et vivant. En effet, la vocation de cette ramification, installée à l'intérieur de l'association, a pour objectif de faire connaître et de valoriser le patrimoine du terroir Aven, par le biais d'activités sociales, environnementales et économiques. « Nous voulons que soient partagés et valorisés les savoirs et les savoir-faire de ce territoire, par le biais d'associations, de sites culturels et de produits du terroir », explique Alain Boédec, responsable de la section.

Utiliser le patrimoine existant

Le nombre de communes appartenant à ce territoire permet de diversifier l'offre des visites et animations. Plusieurs thèmes sortent déjà des multiples réunions de la section : les photos et documents anciens, la musique et la danse traditionnelle, la langue bretonne, les paysans et l'eau, et le feu, et la terre... Ainsi, la fête des Joutes pourrait devenir itinérante, et sauter d'une commune à l'autre du terroir Aven, avec un thème différent chaque année. « Nous ne voulons pas faire toujours la même chose, mais utiliser le patrimoine dont nous disposons pour organiser des animations. Pour autant, l'association des Joutes de l'Aven n'est pas un comité de gestion de spectacles », poursuit Alain Boédec.